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Le 14 juin, l’UDC romande soutient une fondation anti-avortement

Dernière mise à jour : 26 avr. 2020


C’est avec stupeur que les sections romandes de la Jeunesse socialiste suisse ont découvert ce que ferait l’UDC romande le 14 juin. En effet, celle-ci ira au repas de soutien de l’Aide suisse pour la mère et l’enfant (ASME), une fondation clairement anti-avortement.

Pas la même définition

Le 14 juin 2019, les femmes* suisses sont appelées à faire grève. Les raisons de rejoindre ce mouvement ne manquent pas : inégalités salariales, discrimination à l’embauche, harcèlement, violences sexistes et sexuelles, insécurité de l’emploi dû à la maternité, toujours pas de congé parental, précarité menstruelle, etc. Toute la journée, des activités, des prises de parole et des ateliers sont mis en place dans toute la Suisse pour dire haut et fort le ras-le-bol général de cette situation. Cette grève est passablement critiquée par les milieux bourgeois et de droite, se sentant exclu de l’organisation et visiblement ne partageant pas les mêmes revendications. Alors que nous serons dans la rue le 14 juin soutenant cette grève et toutes les femmes* de ce pays qui sont quotidiennement discriminées par leur sexe, d’autres se rendront au repas de soutien de l’ASME, une fondation anti-avortement.

L’ASME, c’est quoi ?

L’aide suisse pour la mère et l’enfant (ASME). A première vue, ça semble plutôt une bonne chose. Cependant si l’on regarde d’un peu plus près, on se rend vite compte de message anti-avortement très clair de cette fondation. Plus grave encore, le site est rempli de fausses informations, comme décrire la pilule contraceptive comme un moyen abortif ou encore expliquer en long et en large les conséquences d’un avortement. Mais nulle part n’apparaissent les conséquences d’une grossesse non désirée, tous les risques d’une grossesse et d’un accouchement…

Le 14 juin, nous crierons encore plus fort

Alors oui, toutes les opinions peuvent s’exprimer, la liberté d’expression est un droit fondamental. Tout comme le droit des femmes* de disposer de leur corps. Une grossesse peut être compliquée, les risques sont grands pendant et après l’accouchement. Donner de fausses informations sur un site d’utilité publique c’est dangereux et malhonnête. Le droit à l’avortement est un droit fondamental qui ne devrait plus être remis en cause.

Alors si, le 14 juin, l’UDC romande a décidé d’aller au repas de soutien de l’ASME, et bien nous, nous décidons de crier encore plus fort dans la rue.

Pour plus d'informations :

Audrey Petoud, porte-parole, 0796376095, audrey.petoud@jsv.ch

Samuel De Vargas, secrétaire, 0764368975, samuel.devargas@jsv.ch


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