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À Lausanne aussi, la JS visibilise les violences sexuelles

Les agressions et le harcèlement sexuels constituent une réalité pour de nombreuses personnes, en particulier pour une grande partie des femmes et des filles. À l’occasion de l’anniversaire de la Grève féministe, la JS a demandé aux femmes de raconter leurs expériences. Les plus de 200 témoignages recueillis ont été suspendus partout en Suisse ce matin.

Cette réalité est bien trop peu abordée dans le discours public et il n’existe pas vraiment de statistiques officielles à ce sujet. « Cette situation est absolument inacceptable et c’est pourquoi nous voulons rendre visibles les réalités des personnes concernées », explique Mona, membre du comité de la JSV. La Jeunesse socialiste exige des mesures à la hauteur contre les agressions et le harcèlement sexuels.

Pour rendre visible cette problématique, la JS Suisse a lancé la semaine dernière un appel à partager de manière anonyme des récits d’expériences d’agression et de harcèlement sexuels. Plus de 200 femmes ont répondu à l’appel et partagé leur histoire. Aujourd’hui, en ce 14 juin, ces témoignages ont été suspendus dans la Suisse entière. Pour Ronja Jansen, “la société ne doit pas fermer les yeux face aux violences que les filles et les femmes vivent au quotidien”. Les témoignages vont de remarques sexistes à des agressions sexuelles et de la maltraitance envers des enfants, en passant par des attouchements en boîte de nuit.

Pour la JS Suisse, il est clair que la violence sexuelle est structurelle et ce sont ces structures qui doivent être combattues. Selon une étude représentative de l’institut gfs.bern, plus de la moitié des femmes et des filles ont déjà été harcelées sexuellement dans leur vie. Peu d’entre elles choisissent de recourir à la voie juridique, car elles s’y retrouvent confrontées à de nombreux préjugés, à une culpabilisation des victimes et à des procédures traumatisantes.

Dans la ville de Lausanne, des affiches comportant les témoignages d’incidents qui y ont eu lieu ont été affichées. « De la sorte, nous voulons rendre visibles ces réalités et bien entendu Lausanne n’est pas épargnée par ces incidents. », explique Mona.

C’est pourquoi la JS exige :

• La mise en place de statistiques officielles en matière d’agressions et de harcèlement sexuels. • Une sensibilisation au sein du système éducatif et sur le lieu de travail • Des points d'aide et de contact facilement accessibles en cas d'agression ou de harcèlement sexuel. • Des refuges pour filles et pour femmes faciles d’accès et disposant de capacités d’accueil suffisantes • Une révision de la loi sur les infractions sexuelles selon le principe « seul un oui veut dire oui » (ajouter lien)

Pour toute question, vous pouvez contacter :

Mona Dennaoui, community management, 079 304 59 00

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